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Entre le 30 juin et le 4 juillet 2025, la Cité Descartes accueillera le congrès annuel de l’European Network for Housing Research (ENHR,  https://enhr.net/ ) dont le titre est Affordable Housing in Greening Cities. Ce congrès est organisé par Claire Carriou (UPEC, Lab Urba), Caroline Gallez (UGE, LVMT), Christine Lelévrier (UPEC, Lab Urba) et Loïc vadelorge (UGE, ACP). Il permettra de rendre visible les travaux de recherche sur le logement conduits par les laboratoires, les enseignants-chercheurs (euses) et les doctorants/tes des écoles doctorales Cultures et Sociétés et de conforter les réseaux internationaux de recherche du site. Le congrès alternera des sessions dédiées aux doctorants/es, des sessions plénières, des sessions thématiques et des visites de site (Noisy-Le-Grand Mont d’Est, cité Menier de Noisiel, etc.)

Le Graduate Program Futurs urbains propose de se saisir de cette occasion exceptionnelle de rencontre et échanges internationaux, pour organiser un séminaire de recherche ouvert aux étudiants/tes du Graduate Program (niveau M1 et M2) et aux doctorants/tes des ED VTT et CS. L’objectif est à la fois de faire un état des lieux et de l’art des recherches pluridisciplinaires sur les questions sociales, politiques, économiques, environnementales associées au logement et de préparer les étudiants de master et de doctorat à suivre et à rendre compte du congrès. Il est également de repérer les travaux de master et de doctorat en lien avec la thématique du logement sur le site et dans les établissements partenaires (Upec, UGE, Ponts, écoles d’architecture) et de favoriser ultérieurement les échanges entre ces travaux.

Les sessions thématiques proposées dans le programme ci-dessous sont calquées sur le programme du congrès de l’ENHR, le séminaire étant conçu comme préparatoire aux échanges scientifiques qui se dérouleront en anglais. Les intervenants et intervenantes (doctorants ou chercheurs/euses confirmées) présenteront leurs regards sur les thématiques dédiées en insistant sur les bibliographies utilisées, les enjeux et les méthodes des différents champs de recherche.

Pour les doctorants comme pour les masterants, la validation reposera sur une note de synthèse réalisée au moment du congrès sur des sessions choisies et réparties en amont entre les étudiants/tes.

Responsables du séminaire : Claire Carriou (LabUrba, UPEC) et Loïc Vadelorge (ACP, UGE)

6 mars 2025 : Introduction du séminaire, objectifs épistémologiques, présentation du congrès international de l’European Network for Housing Resarch (30 juin-4 juillet 2025) (Claire Carriou, professeure à l’Ecole d’urbanisme de Paris,  UPEC, Lab Urba) ; Perspectives historiques sur les enjeux d’habitat et de logement en Ile-de-France (Loïc Vadelorge, professeur d’histoire contemporaine, UGE, ACP)

13 mars 2025 : Logement social et Participation (Claire Carriou, professeure à l’Ecole d’urbanisme de Paris, UPEC, Lab Urba) autour de la livraison du numéro de la revue Participations (2024/2, volume 39) (https://shs.cairn.info/revue-participations-2024-2?lang=fr)

3 avril 2025 : Précarité ou vulnérabilité énergétique dans le logement social (Anais Parmentier, doctorante en histoire contemporaine, UGE, ACP)

10 avril 2025 : Urgence environnementale et transformation de l'existant (Paul Landauer, professeur d’histoire de l’architecture, Ecole d’Architecture de la Ville et des Territoires-UGE, OCS)

22 mai 2025 : L'usage du logement face aux impératifs sociaux et environnementaux (Julien Watine, doctorant en urbanisme, Lab Urba)

28 mai 2025 : Capitalisme de l'ombre et développement urbain dans le Sud Global (Gabriel Fauveaud, professeur de géographie, Université de Montréal, Chercheur invité au LATTS par Paris Est Sup)

Congrès de l’ENHR : 30 juin-4 juillet 2025

A. Projet scientifique

Dans un contexte marqué par un mouvement sans précédent d’urbanisation à l’échelle planétaire, le séminaire « Environnements urbains et dérèglement global» offre un parcours de formation à la recherche portant sur l’analyse des transformations des espaces urbanisés et des sociétés urbaines.

En privilégiant le croisement d’approches disciplinaires multiples, le positionnement scientifique du séminaire repose sur quatre constats : i) l’impact majeur des activités humaines en ville sur l’environnement et les rétroactions correspondantes nécessitent le décloisonnement des démarches d’analyse et l’appréhension de facteurs de dimensions multiples ; ii) la constitution de métropoles mondialisées conduit à repenser les interactions entre modèles économiques, dynamiques spatiales et mutations sociales ; iii) la production matérielle de la ville – que ce soit au niveau de la construction, de la réhabilitation ou du métabolisme urbain – questionne aussi bien l’innovation technique, que les politiques publiques et privées au regard des usages et des modes de vie ; iv) les nouvelles formes de vulnérabilité sociale imposent une réflexion concernant l’accès aux dispositifs techniques, l’évolution de la mobilité et les nouveaux modes de gouvernance.

Face à l’intensification des défis liés aux changements environnementaux planétaires, à la révolution numérique et à l’exacerbation des tensions sociales et géopolitiques à toutes les échelles, les enjeux scientifiques portés par ce séminaire nécessitent d’associer des approches qualitatives et quantitatives – couplage fondamental à l’ère du big data et du pervasive sensing – pour inscrire ce type de formation dans les orientations contemporaines de la recherche urbaine au plan international.

B. Objectifs pédagogiques

Inscrit dans le cadre du Graduate Program « Urban Futures » - porté de manière conjointe par l’Université Gustave Eiffel et ses différents partenaires - le séminaire « Environnements urbains et dérèglement global» se configure comme un module interdisciplinaire transversal aux formations existantes en sciences humaines et sociales, en architecture et urbanisme et en sciences de la terre et de l’environnement. Afin d’enrichir la formation initiale des étudiants provenant de différents parcours, ce séminaire vise les objectifs suivants :

            - Fournir des connaissances scientifiques permettant d’interroger la complexité des processus d’urbanisation contemporains, dans le cadre du changement global ;

            - Fournir des outils méthodologiques et épistémologiques permettant d’analyser et déconstruire ces processus, dans un contexte de problématiques environnementales ;

            - Saisir les relations d’interdépendance des dimensions sociales, techniques, physiques et politiques qui interrogent des problématiques environnementales variées (énergie, pollutions, protection des sols, alimentation, etc…) dans leur rapport avec le phénomène d’urbanisation ;

            - Réinterroger, voire déconstruire les notions environnementales « dans l’air du temps » (comme les « solutions fondées sur la nature », les « transitions énergétiques et écologiques », le « 0 artificialisation nette », les « services écosystémiques », etc…) à travers une analyse critique croisée des débats scientifiques et des discours (politiques et professionnels), concernant les processus d’urbanisation. 

            - Interroger la place de la recherche internationale et des études urbaines, dans la réalité de la société. En particulier confronter les modèles avec les réalités de terrain.

 

C. Fonctionnement

Le séminaire est annuel mais semestrialisé, chaque semestre pouvant être suivi séparément. Il est organisé en présentiel, à la cité Descartes. Il s’agit d’un séminaire de recherche associant des séances centrées sur un ou deux intervenants scientifiques et des séances dédiées au travail des étudiants (lectures, présentation des travaux d’étudiants de masters et de doctorat). Le programme est fondé sur l’interdisciplinarité « radicale » (sciences de l’ingénieur, de l’environnement, SHS) et tient compte de l’actualité scientifique sur le domaine des études urbaines et environnementales.

Le séminaire vise à devenir un séminaire de recherche de référence à l’échelle de Paris Est Sup sur les questions situées au croisement de la ville et de l’environnement. Il associera en fonction de leurs disponibilités des chercheurs et chercheuses ainsi que des doctorants de l’Ecole des Ponts, des écoles d’architecture de Marne la Vallée (EAVT-UGE), de Paris-Belleville et Paris-Malaquais, de l’Ecole d’Urbanisme de Paris, de l’UPEC et d’UGE.

Le nombre de places est limité à 25 étudiants ou étudiantes. La sélection se fait sur simple candidature par mail à adresser à loic.vadelorge@univ-eiffel.fr

Le séminaire est évalué chaque semestre par un travail individuel à rendre (étudiants de masters) et par un certificat d’assiduité (doctorants). Les doctorants peuvent suivre un nombre plus limité de séances en accord avec les écoles doctorales.

Le programme des séances de chaque semestre (dates, lieu, intervenants) est constitué et diffusé en amont de chaque semestre (septembre pour le premier semestre / janvier pour le second semestre).

Le séminaire sera annualisé à partir de la rentrée 2024 et co-animé par Bruno Tassin (ENPC), Roberta Morelli (ENSAPB) et Loïc Vadelorge (UGE). Cette association pourra être redéfinie et ouverte à d’autres animateurs/animatrices pour les prochaines années.

Dans un contexte marqué par un mouvement sans précédent d’urbanisation à l’échelle planétaire, le séminaire « Environnements urbains et dérèglement global : les défis du XXIe siècle » offre un parcours de formation à la recherche portant sur l’analyse des transformations des espaces urbanisés et des sociétés urbaines.

En privilégiant le croisement d’approches disciplinaires multiples, le positionnement scientifique du séminaire repose sur quatre constats : i) l’impact majeur des activités humaines en ville sur l’environnement et les rétroactions correspondantes nécessitent le décloisonnement des démarches d’analyse et l’appréhension de facteurs de dimensions multiples ; ii) la constitution de métropoles mondialisées conduit à repenser les interactions entre modèles économiques, dynamiques spatiales et mutations sociales ; iii) la production matérielle de la ville – que ce soit au niveau de la construction, de la réhabilitation ou du métabolisme urbain – questionne aussi bien l’innovation technique, que les politiques publiques et privées au regard des usages et des modes de vie ; iv) les nouvelles formes de vulnérabilité sociale imposent une réflexion concernant l’accès aux dispositifs techniques, l’évolution de la mobilité et les nouveaux modes de gouvernance.

Face à l’intensification des défis liés aux changements environnementaux planétaires, à la révolution numérique et à l’exacerbation des tensions sociales et géopolitiques à toutes les échelles, les enjeux scientifiques portés par ce séminaire nécessitent d’associer des approches qualitatives et quantitatives – couplage fondamental à l’ère du big data et du pervasive sensing – pour inscrire ce type de formation dans les orientations contemporaines de la recherche urbaine au plan international.

Responsables du séminaire : Roberta Morelli (ENSAPB, IPRAUS) et Bruno Tassin (Ecole des Ponts Paris-Tech, LEESU)

26 octobre 2023 : Le défi des transitions énergétiques territoriales : éclairages franciliens (Olivier Coutard, CNRS)

23 novembre : Eau, ville, bâtiment et dérèglement global : évolution des pratiques (Bruno Tassin, ENPC ; Bernard De Gouvello, CSTB)

7 décembre : Alimentation et métabolisme urbain (Fabien Esculier, ENPC)

25 janvier 2024 : Le métabolisme urbain dans la Grande accélération : le cas de La Défense (Jean Souviron, ENSAPB)

8 février : Réguler la mobilité face aux enjeux climatiques. Quels enjeux de justice sociale et environnementale ? (Caroline Gallez, UGE)

29 février : De la durabilité à l'adaptation, formes et enjeux d'un nouveau paradigme de l'urbanisme (Martine Drodz, ENPC)

7 mars : Densification et artificialisation des sols (Roberta Morelli, ENSAPB)